Statistiques de Tom-tom sur les embouteillages à Bruxelles

Des centaines d’heures perdues dans nos embouteillages

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Selon les dernières statistiques de Tom-tom en matière de mobilité, Bruxelles reste la ville la plus encombrée du pays. Chaque jour, les automobilistes qui y circulent y perdent, en moyenne, pas moins de 44 minutes. Sur une année, cela signifie que les conducteurs et leurs passagers perdent 171 heures dans les bouchons. Soit un peu plus de sept jours !
C’est évidemment lors des heures de pointe que la congestion se fait la plus importante dans la capitale : le temps passé dans sa voiture, toutes choses étant égales par ailleurs, est 70 % supérieur en heures de pointe que lors des heures creuses. “C’est devenu un enfer” , confie Martin, qui quitte chaque jour la capitale pour aller travailler à Louvain-la-Neuve. “Je mets le double de temps pour faire 2-3 kilomètres à Bruxelles que pour rejoindre mon lieu de travail, situé à plus de 20 kilomètres. Et ça, c’est quand il n’y a pas de travaux pour rallonger les embouteillages.”

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Les automobilistes belges ne sont toutefois pas les plus à plaindre : seule Bruxelles figure dans le peu glorieux top 100 des villes les plus encombrées au monde. La capitale belge y figure à la triste vingtième place et se retrouve même dans le top 10 européen (8e).

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Quant au titre de la ville la plus embouteillée du monde, il revient à Bangkok où, en 2018, les Thaïlandais perdaient quotidiennement près de 64 minutes dans les bouchons. Soit plus de dix jours sur l’ensemble de l’année.
Ces embouteillages ont forcément un coût: selon la Fédération des entreprises de Belgique (FEB), le coût d’une heure passée dans les embouteillages s’élèverait à 10 euros pour un automobiliste et à 80 euros pour un chauffeur de camion. Ce qui représenterait, au final, plus de 4 milliards d’euros. Soit entre 1 et 2 % du PIB belge.
Commentaire de DRP asbl  : quelle conclusion pratique tirer de ces données : imposer aux personnes de « changer leurs habitudes » ou respecter leur demande et, dès lors,  améliorer l’offre de voiries ? C’est, en fait, un choix de régime politique !
Cela prouve l’irresponsabilité de la politique d’étranglement et même de suppressions de voiries chère aux fonctionnaires de Bruxelles-Mobilité ( cfr Pl Quételet, Pl Liedts, etc .) sans parler de la démolition passée du viaduc Reyers qui a réjoui des « responsables » politiques : ils se sont mis à y danser pour le lancement de cette démolition.

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